Peines dérisoires pour les écologistes radicaux qui ont attaqué des gendarmes, répression pour les jeunes identitaires de Bobigny : le deux poids deux mesures frappe encore
Le 28 novembre 2022, cinq militants écologistes radicaux passaient devant le tribunal correctionnel de Niort pour « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences », dans le cadre des manifestations violentes menées contre le projet de mise en place de bassines de retenues d’eau à Sainte-Soline.
Les cinq prévenus, qui avaient participé à des agressions contre les forces de l’ordre, qui ont compté parmi leurs rangs 61 blessés dont 22 graves, ont écopé de 2 à 3 mois de prison avec sursis seulement.
La magnanimité de cette peine est d’autant plus sidérante si on la compare aux peines prononcées contre les militants identitaires qui avaient déployé une banderole depuis le toit de la CAF de Bobigny en mars 2019. Ceux-ci, pour des faits autrement moins graves (aucune atteinte aux biens ni aux personnes) ont écopé de peines similaires (entre 1 et 3 mois de sursis).
Derrière ses discours de fermeté, l’État, en la personne de Gérald Darmanin et d’Elisabeth Borne, n’a pas son pareil pour faire preuve de faiblesse face à la violence aveugle de l’ultragauche. En réalité, cette fermeté est réservée aux jeunes militants et lanceurs d’alerte qui tirent la sonnette d’alarme sur la catastrophe multiculturelle que subit la France.
Pour que les militants de terrain ne subissent pas l’arbitraire de l’État et de la justice, il est plus que jamais crucial de les soutenir : les 19 militants identitaires condamnés sont bien décidés à faire casser la décision en cassation. Afin de garantir que leur défense se déroule dans les meilleurs conditions possibles, l’ASLA encourage tous ses soutiens à faire un don pour payer leurs frais d’avocats.