Suspension de la dissolution du Groupement Antifasciste Lyon et Environs par le Conseil d’État, fausse dissolution de Nantes Révoltée : le deux poids deux mesures de la Justice a encore frappé ! - ASLA

Suspension de la dissolution du Groupement Antifasciste Lyon et Environs par le Conseil d’État, fausse dissolution de Nantes Révoltée : le deux poids deux mesures de la Justice a encore frappé !

Le 30 mars 2022, la dissolution de la milice d’ultragauche Groupement Antifasciste Lyon et Environs (GALE) avait été prononcée. Le gouvernement avait notamment justifié sa décision en soulignant chez la GALE « son incitation virulente à s’en prendre » aux forces de l’ordre.
Aujourd’hui, le Conseil d’État a accepté de suspendre la dissolution du groupuscule, expliquant dans un communiqué que « les éléments avancés par le ministre de l’Intérieur ne permettent pas de démontrer que le Gale a incité à commettre des actions violentes et troublé gravement l’ordre public ».
En outre, alors que Gérald Darmanin avait annoncé le 25 janvier dernier devant l’Assemblée nationale l’enclenchement de la procédure de dissolution à l’encontre du média d’ultragauche Nantes Révoltée, celui-ci annonce sur son site Internet n’avoir toujours pas reçu la notification de dissolution.

La décision du Conseil d’État et le faux départ de la dissolution de Nantes Révoltée démontrent une nouvelle fois le deux poids deux mesures qui règne en France. En effet, la justice a décidé de ne pas donner suite à la procédure d’appel de Génération Identitaire lorsque cette organisation avait été dissoute en mars 2021, alors qu’elle n’avait aucune condamnation à son actif et que les éléments du dossier étaient faméliques. Par ailleurs, elle avait reçu en temps et en heure la lettre de notification de dissolution, dans un accès de célérité inhabituel pour l’administration française.
A contrario, des groupuscules appelant de façon systématique à la violence contre les Français de droite ou contre les forces de l’ordre bénéficient de la mansuétude de l’État.

Lâcheté des décideurs ou complaisance idéologique à l’égard des milices de l’ultragauche ? Ou les deux ? En tout cas, ce sont encore les Français qui doivent encaisser la politique d’anarcho-tyrannie du gouvernement Macron.

Pourtant, la riposte est possible : la relaxe généralisée des ex-militants parisiens de Génération Identitaire pour leur campagne de mobilisation contre le maire fiché S de Goussainville prouve que la mobilisation est nécessaire et efficace. Le combat pour le respect de la liberté d’expression et d’association est difficile mais il est gagnable, à condition que les Français patriotes décident de soutenir ses lanceurs d’alerte.

Comme toujours et plus que jamais, l’ASLA compte sur votre soutien pour faire pencher la balance de la justice en notre faveur.