Un élu communiste de Pau condamné pour avoir diffamé Génération Identitaire
En 2018, Olivier Dartigolles, élu communiste à la mairie de Pau et ancien porte-parole du Parti Communiste Français, avait accusé (sans aucune preuve) le mouvement Génération Identitaire d’avoir réalisé des dégradations (dont des « tags antisémites et nazis ») dans sa municipalité. Génération Identitaire avait immédiatement poursuivi le conseiller municipal en justice pour diffamation.
Le 12 février 2021, le tribunal de Grasse avait, à cause d’un vice de procédure, conclu à la relaxe d’Olivier Dartigolles. Un an plus tard, le 28 février 2022, le tribunal d’Aix-en-Provence devant lequel Génération Identitaire avait fait appel, a donné raison à l’association et a condamné Dartigolles à verser 1 300 € à Génération Identitaire, pour faute civile constituée par la diffamation.
Une fois n’est pas coutume, la justice française est passée outre ses biais politiques et a reconnu le tort subi par Génération Identitaire. Cela démontre qu’il est possible pour les organisations de lanceurs d’alerte de se faire respecter, et ce malgré toutes les difficultés imaginables.
L’ASLA ne peut que se réjouir que la justice ait été rendue, quand bien même il s’agit d’une affaire mineure, surtout quand on la compare à la dissolution purement politique de GI par le gouvernement en mars 2021.
Plus que jamais, les lanceurs d’alerte doivent être vigilants quant aux diffamations proférées à leur égard et ne rien laisser passer.